L’union sexuelle peut provoquer chez certaines femmes du dégoût, la peur d’être utilisée, l’angoisse d’être vue, d’être nue.
Pour certaines c’est juste trop d’intimité
Et ce qui ne simplifie pas les choses, c’est que nos héritages de famille sont chargés de fausses croyances, d’idées préconçues, avec d’autres résistances qui peuvent polluer notre épanouissement dans ce domaine.
Certaines ont vécu des expériences traumatiques et se sentent impuissantes.
D’autres préfèrent ne pas sentir ce que ça leur fait et restent coupées, sans investir toute cette zone de leur vie.
C’est pour celles d’entre vous qui vous reconnaissez ici que j’écris cet article
Je voudrais vous donner une piste simple et puissante pour commencer votre changement vers une vie sexuelle plus épanouissante, et cela avant même d’être en couple.
Et c’est tant mieux, d’ailleurs, de s’en occuper dès maintenant et de gagner en liberté et en énergie pour investir plus sereinement son projet de vie à deux.
À 34 ans, je lisais Nancy Friday
Je suis quelqu’un qui aime lire, j’aime apprendre et j’aime transmettre.
Le livre Ma mère, mon miroir a joué un grand rôle dans ma vie d’adulte, spécialement pour ce qui concerne mon changement de regard sur le monde et sur mon existence.
Je n’aurais jamais cru que ma mère avait eu tant d’influence sur ma vie sexuelle, que ma capacité à sentir du plaisir était lié au modèle de femme qu’elle a été pour moi.
Nancy Friday, raconte comment, étant enfant, elle subissait l’obsession de sa mère de la propreté. Chez elle, jouer avec la terre ou manger sans se laver les mains n’était pas autorisé, tout était toujours bien stérilisé.
Un accès au plaisir
Cette obsession de la propreté aurait pu être un obstacle majeur à une vie sexuelle épanouie à l’âge adulte. Son salut est venu de sa nourrice, qui l’embarquait chez elle de temps en temps. Elle était alors avec d’autres enfants, et la simplicité du lieu leur donnait une grande liberté : manger avec les doigts, jouer avec la terre, lécher ses doigts pleins de chocolat fondu.
Ce sont ces expériences qui lui ont donné accès au plaisir et qui ont atténué le dégoût qu’elle aurait pu développer si sa nourrice n’avait pas fait partie de son enfance.
Cette lecture m’a donnée une lumière
J’ai senti un besoin urgent de me débarrasser de toutes ces maniaqueries liées à la propreté que j’avais. Cela m’arrive encore aujourd’hui de me surprendre en train d’astiquer ma cuisine ou de m’acharner à vouloir garder mes filles propres (… mission impossible, elles ont 2 et 4 ans !). Mais mon rapport à la propreté reste définitivement changé.
Si tu te reconnais dans cette histoire
Si toi aussi tu te trouves en difficulté dans ta sexualité d’adulte, soit pour lui donner une place, soit pour te réjouir de ton corps, ou encore si tu éprouves du dégoût pour ces choses-là en te disant peut-être : “l’amour, oui, mais la sexualité, non ! au fond, ça ne sert à rien, et en plus, ça me dégoute un peu.” …Regarde du côté de l’envie que tout soit propre : ton intérieur, ton corps, tes affaires. Oui, commence par regarder de ce côté !
Grâce à ce petit -ce grand !- changement, tu avances vers une sexualité plus épanouissante.
Photo libre de droits
Et si tu veux te approfondir ce sujet et te préparer, un coaching est disponible sur notre site : Parcours d’intelligence sexuelle